En fait, LE secours : en fouinant par curiosité sur Leboncoin avant hier, je tombe sur un Mayday 20 d'Apco. Il n'était pas cher (90e !) et surtout, avec un PTV de 100 à 160 kg, ça me permettra de l'utiliser en paramoteur comme en biplace léger avec la copine ... Impeccable ! Et pour une fois, La Poste livre même en 24h, enfin, il n'était qu'à 50 km ...
Le container, Apco aussi, est en commande chez Mecafly !
vendredi 19 août 2011
jeudi 18 août 2011
Le Zanzottera et la Magnum, ou le week end infernal.
Après avoir revendu ce brave JPX, j'ai donc un châssis, mais sans moteur. Mais je veux un moteur assez puissant pour le biplace ... Il y avait quelques Simonini en vente quelques semaines avant, mais là, plus rien ... Et chance ! (Ca arrive, des fois ...) Je tombe sur un Zanzottera MZ-34, un moteur un peu lourd, de 313cc, mais développant 26cv et un gros potentiel pour plus élevé ... Pour une somme "raisonnable", 900e ... Et j'ai prévu de passer le biplace une semaine et demi plus tard. C'est comme d'habitude le début d'une longue épopée !
Le colis met un peu de temps à partir, avec quelques jours de retard, jours que je n'ai pas vraiment ... Car il faut monter le moteur, et le tester ainsi que les nouveaux points d'attache. J'attends la livraison pour mercredi, et on doit partir jeudi soir ou vendredi. On s'en serait douté, La Poste oblige, rien le mercredi. Les deux premiers colis, moteur et pot, arrivent jeudi. Horreur ! Les deux hélices ne sont toujours par là. En attendant, je monte le moteur, refais le circuit électrique. Vendredi, rien. 48H de retard, ça commence à faire gros, très gros. Bien sûr, personne ne sait rien. On finit par se rentre sur le site de traitement départemental, et je ne sais comment, on arrive à s'introduire, et à harceler quelqu'un pour qu'on nous dise s'il a été trié. Après une après midi de recherches, on nous dit, comme la veille, qu'il devrait arriver le lendemain. Ce coup-ci, c'est vrai. Mais on est samedi matin ! Leur excuse : erreur de destination ... Interprétez : incompétence !!
Qu'à cela ne tienne, on a jusqu'au mardi pour passer cette satanée qualif. Je pars faire un essai en vol. Le moteur démarre après quelques tours d'amorçage, et tourne très bien, avec une poussée généreuse. Je bidouille la richesse, et là, PAF ! Un gros backfire. Encore jamais eu ça sur un deux temps ... Et il ne redémarre pas. J'inspecte, et je ne vois plus d'allumage ! Bon, ça commence bien ... Je le range dans le coffre, et départ pour Annecy, pour récupérer la voile !
Quelque jours plus tôt, j'avais repéré une super annonce pour la voile que je voulais absolument : une Ozone Magnum. Durable et maniable, je tenais à l'avoir pour le biplace. Un biplaceur pro la vendait à mi-vie, et Rip'air, chez qui elle était depuis un an, était OK pour refaire le suspentage dans la semaine. Je passerais donc la chercher en chemin de l'Alsace.
Samedi midi donc, nous partons vers les Alpes. La route se passe bien, et pour cause, c'est proche. Mais à l'approche d'Annecy ... Damned, c'est le week end du 15 août et ce passage obligatoire pour nos amis nordiques est saturé. Il faut encore se rentre à Doussard, au sud du lac avant la fermeture de Paratroc, pour prendre les écarteurs et les mousquetons. Tout est tellement encombré que nous contournons par le massif des Bauges, en mode hillclimb avec l'énorme Jeep. Nous arrivons à 18h15, mais suite à notre appel, le vendeur de Paratroc a attendu avant de fermer et m'a même offert le ripstop, un grand merci à lui !
S'en suit un passage chez Rip'air pour prendre la voile, un verre à l'atterro de Planfait, et une séance de gonflages de la Magnum avec la brise de vent parfaite à l'atterro de Doussard : un régal, ça monte tout seul.
Faute de bonne météo, pas de vol libre possible, je l'ai un peu mauvaise, et pour cause, ça fait 2 semaines que je n'ai pas volé et je suis en vacances. Et avec ce moteur en panne, obligé d'annuler la qualif bi.
De retour à Lyon, je commence le démontage de l'allumage, en supposant un stator grillé. Que nenni, deux heures plus tard, tout est normal, je le teste, et l'allumage est en pleine forme ! C'est la meilleure ... Je remarque par contre que la bougie est une NGK C7HSA au lieu d'une 8 ... L'idée suit son chemin, une bougie trop chaude, ça aurait facilement provoqué un backfire, et ça expliquerait les ratées à haut régime ... Je mets la main sur un revendeur motoculture qui en a une par miracle, et surtout qui est ouvert, et le soir, nous allons au terrain pour un vol. Mais que nenni, l'essence refuse de monter. J'amorce à la bouche, et là, vision d'apocalypse : le carbu repousse le carburant lorsque je tente de démarrer. Une heure de démontage tard, et le coucher du soleil ont raison de ma patience. Dépité, je rentre en espérant trouver le problème le lendemain.
Et c'est en effet après un énième démontage du Tillotson : le backfire a endommagé la membrane de pompage. Eh oui, les transferts d'admission étaient probablement ouverts, créant une pression importante sur le "pulse port" du carbu. Il fallait le voir, mais ça semble être ça, la dite membrane en mylar est légèrement déformée, concave, et les clapets anti-retour ne doivent plus faire leur boulot.
Manque de chance, les rares à avoir le "rebuild kit" en France sont soit fermés, soit incompétents. C'est de toute évidence foutu pour le week-end suivant, et je commande aux US ... A quand le vol ? Au prochain chapitre peut-être !
Le colis met un peu de temps à partir, avec quelques jours de retard, jours que je n'ai pas vraiment ... Car il faut monter le moteur, et le tester ainsi que les nouveaux points d'attache. J'attends la livraison pour mercredi, et on doit partir jeudi soir ou vendredi. On s'en serait douté, La Poste oblige, rien le mercredi. Les deux premiers colis, moteur et pot, arrivent jeudi. Horreur ! Les deux hélices ne sont toujours par là. En attendant, je monte le moteur, refais le circuit électrique. Vendredi, rien. 48H de retard, ça commence à faire gros, très gros. Bien sûr, personne ne sait rien. On finit par se rentre sur le site de traitement départemental, et je ne sais comment, on arrive à s'introduire, et à harceler quelqu'un pour qu'on nous dise s'il a été trié. Après une après midi de recherches, on nous dit, comme la veille, qu'il devrait arriver le lendemain. Ce coup-ci, c'est vrai. Mais on est samedi matin ! Leur excuse : erreur de destination ... Interprétez : incompétence !!
Qu'à cela ne tienne, on a jusqu'au mardi pour passer cette satanée qualif. Je pars faire un essai en vol. Le moteur démarre après quelques tours d'amorçage, et tourne très bien, avec une poussée généreuse. Je bidouille la richesse, et là, PAF ! Un gros backfire. Encore jamais eu ça sur un deux temps ... Et il ne redémarre pas. J'inspecte, et je ne vois plus d'allumage ! Bon, ça commence bien ... Je le range dans le coffre, et départ pour Annecy, pour récupérer la voile !
Quelque jours plus tôt, j'avais repéré une super annonce pour la voile que je voulais absolument : une Ozone Magnum. Durable et maniable, je tenais à l'avoir pour le biplace. Un biplaceur pro la vendait à mi-vie, et Rip'air, chez qui elle était depuis un an, était OK pour refaire le suspentage dans la semaine. Je passerais donc la chercher en chemin de l'Alsace.
Samedi midi donc, nous partons vers les Alpes. La route se passe bien, et pour cause, c'est proche. Mais à l'approche d'Annecy ... Damned, c'est le week end du 15 août et ce passage obligatoire pour nos amis nordiques est saturé. Il faut encore se rentre à Doussard, au sud du lac avant la fermeture de Paratroc, pour prendre les écarteurs et les mousquetons. Tout est tellement encombré que nous contournons par le massif des Bauges, en mode hillclimb avec l'énorme Jeep. Nous arrivons à 18h15, mais suite à notre appel, le vendeur de Paratroc a attendu avant de fermer et m'a même offert le ripstop, un grand merci à lui !
S'en suit un passage chez Rip'air pour prendre la voile, un verre à l'atterro de Planfait, et une séance de gonflages de la Magnum avec la brise de vent parfaite à l'atterro de Doussard : un régal, ça monte tout seul.
Faute de bonne météo, pas de vol libre possible, je l'ai un peu mauvaise, et pour cause, ça fait 2 semaines que je n'ai pas volé et je suis en vacances. Et avec ce moteur en panne, obligé d'annuler la qualif bi.
De retour à Lyon, je commence le démontage de l'allumage, en supposant un stator grillé. Que nenni, deux heures plus tard, tout est normal, je le teste, et l'allumage est en pleine forme ! C'est la meilleure ... Je remarque par contre que la bougie est une NGK C7HSA au lieu d'une 8 ... L'idée suit son chemin, une bougie trop chaude, ça aurait facilement provoqué un backfire, et ça expliquerait les ratées à haut régime ... Je mets la main sur un revendeur motoculture qui en a une par miracle, et surtout qui est ouvert, et le soir, nous allons au terrain pour un vol. Mais que nenni, l'essence refuse de monter. J'amorce à la bouche, et là, vision d'apocalypse : le carbu repousse le carburant lorsque je tente de démarrer. Une heure de démontage tard, et le coucher du soleil ont raison de ma patience. Dépité, je rentre en espérant trouver le problème le lendemain.
Et c'est en effet après un énième démontage du Tillotson : le backfire a endommagé la membrane de pompage. Eh oui, les transferts d'admission étaient probablement ouverts, créant une pression importante sur le "pulse port" du carbu. Il fallait le voir, mais ça semble être ça, la dite membrane en mylar est légèrement déformée, concave, et les clapets anti-retour ne doivent plus faire leur boulot.
Manque de chance, les rares à avoir le "rebuild kit" en France sont soit fermés, soit incompétents. C'est de toute évidence foutu pour le week-end suivant, et je commande aux US ... A quand le vol ? Au prochain chapitre peut-être !
Châssis perso cannes basses mobiles
Avec cette nouvelle sellette et des idées en tête, je tire des plans de ce nouveau paramoteur. Il doit être simple à fabriquer, j'ai un bon outillage à disposition, mais rien pour cintrer. Et je veux une cage fagot. Je finis par trouver le compromis : un châssis acier (pas inox, car gaz spécifique, et pas alu, même raison, et difficile à souder au MIG), une cage alu et joncs en fibre de verre. Le réservoir sera un jerrycan de 10L amovible.
Voici donc la construction de A à Z : ajustage et soudage des tubes, fabrication de la cage, finitions et .. essais en vol !
Malheureusement, dès le premier essai, il est évident que l'assiette est trop à piquer. Je n'arrive pas à m'asseoir et je suis penché sur l'avant. Même en modifiant le centrage, le problème reste. L'évidence est là : la sellette et le pivot des cannes sont trop bas. Heureusement, j'ai fait le tout réglable : je reperce et retaraude un deuxième point de pivot. Mais impossible d'essayer : le bâti provisoire du JPX, fragilisé, casse. Je le remonte sur le Jet Pocket, car il est sur le point d'être revendu, et le châssis perso attendra la nouvelle motorisation qui ne saurait tarder ... Mais ça, c'est dans le prochain chapitre !
Voici donc la construction de A à Z : ajustage et soudage des tubes, fabrication de la cage, finitions et .. essais en vol !
Malheureusement, dès le premier essai, il est évident que l'assiette est trop à piquer. Je n'arrive pas à m'asseoir et je suis penché sur l'avant. Même en modifiant le centrage, le problème reste. L'évidence est là : la sellette et le pivot des cannes sont trop bas. Heureusement, j'ai fait le tout réglable : je reperce et retaraude un deuxième point de pivot. Mais impossible d'essayer : le bâti provisoire du JPX, fragilisé, casse. Je le remonte sur le Jet Pocket, car il est sur le point d'être revendu, et le châssis perso attendra la nouvelle motorisation qui ne saurait tarder ... Mais ça, c'est dans le prochain chapitre !
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