lundi 9 janvier 2012

Le biplace, le vrai !


Ah, les vacances de Noël ! Bien méritées, et avec deux semaines à Lyon, on va sûrement réussir à le faire ce baptême avec Aurélie, finalement ... 3 mois que j'ai la qualification, et toujours par revolé autrement qu'en solo, le temps se fait long. Le JPX tourne à merveille, les conditions sont bonnes, c'est dont, il me semble, l'occasion idéale pour essayer. Avec le nombre de gonflages faits quand le moteur était en panne, on finit par être au point ! Un soir donc, direction la base ULM de Mionnay, la plus proche possible, car le soleil baisse vite cette période. Vous l'aurez deviné, il y a eu un os. Trop facile, sinon ... Le JPX démarre très difficilement, et quand il le veut bien, me gratifie de backfires prêts à faire éclater ma membrane comme avec le Zanzo (et c'est un Tillotson là aussi). Privés de vols donc et encore un baptême remis à plus tard, arghllll ! Je mettrai deux jours à trouver le problème, après nettoyage intégral du carbu, et pour cause : c'était une bougie morte ! Pas du tout les mêmes symptômes, ça m'était pourtant arrivé avec le 425, et totalement différent cette fois. Bien heureusement, le merveilleux magasin de motoculture chez qui j'avais trouvé une bougie pour le Zanzoterra, a aussi celles du JPX ! J'en prends donc 4, ce n'est pas de trop, et l'essai est programmé pour le "soir" même, soit 16h, vive l'hiver. Cette fois, il ronronne à merveille ! Mais sans batterie de démarreur, la procédure est un parcours du combattant : installer la voile et les écarteurs, démarrer sur la voiture, tout fermer, passer la barrière, s'installer et installer Aurélie, le tout moteur tournant. A ma grande surprise, tout se fait sans difficulté et nous sommes prêts à décoller au moment où le soleil, ou ce qu'on en voit, se couche. La petite brise aidant, la Magnum monte vite, mais le manque de roll bar se fait sentir, la passagère est déviée sur ma droite lorsque la portance se fait sentir. Gaz, on prend de la vitesse, un coup de freins nous fera franchir le fossé, mais la course devra se terminer juste après car le champ boueux menace de nous faire tomber. Il est trop tard pour retenter, mais nous avons volé une demi seconde ! C'est un bon début.





De retour au terrain le lendemain matin, les conditions sont parfaites. Le vent est légèrement plus fort et nous aidera beaucoup. Même procédure, sans difficulté, et nous sommes prêts à partir. Il faudra des gaz pour aider à monter la voile vu le vent, et au bout de quelques pas, Aurélie est déjà portée et me permet de courir sans obstacle. Cette fois, je n'hésite pas à mettre pleins gaz, et nous décollons très vite. Enfin ! La météo idéale nous laisse voir un très beau paysage, et nous montons afin d'observer. Je commence tout de même à sentir le régime baisser petit à petit, au point de devoir couper le moteur par risque de serrage. Nous posons tout en douceur, et je retrouve ma douce toute heureuse de cette expérience, prête à recommencer. Ce sera pour une autre fois : une bougie a fondu et son électrode s'est soudée ! En réalité, un goujon de fixation du carburateur était lâche, et au fur à mesure que le moteur chauffait, laissait une prise d'air se faire à la base de ce dernier. Plus de peur que de mal, après un sauvetage dudit goujon par Ersatz d'Helicoil, le JPX tourne à nouveau parfaitement, prêt à nous emmener à nouveau tous les deux !

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