dimanche 8 janvier 2012

L'expédition Montaigu

Bon, l'année commence doucement, le biplace était prévu depuis l'été, et à cause des diverses soucis du Zanzo, je ne l'ai toujours pas ... Par contre, ce que j'ai, c'est une assurance payée pour rien ! Il va donc falloir remédier à ce problème. L'idéal aurait été de le passer chez Reflex avec Ronan Chollou, mais cela va prendre du temps, de la préparation, et je voudrais offrir ce cadeau à Aurélie pour nos deux ans. Je fais rapidement le tour des autres clubs qui proposent la qualification, et je tombe sur Atlantic Paramoteur, qui n'est autre que le quartier général d'ITV et PAP, également plus grand club de France. Je prends contact avec Bernard qui m'assure que cela peut être l'affaire d'un week-end . Chic, il n'en reste qu'un avant les vacances de la Toussaint ! Et ce sera également l'occasion de convaincre Antoine de passer son brevet paramoteur en lui donnant une petite aperçue du sport. Il me servira donc de cobaye ...


Direction Montaigu donc, pour cette petite aventure. Nous partons le samedi matin, mais les conditions semble bonnes et mauvaises à la fois : beaucoup de soleil, beaucoup de vent. Lorsque nous arrivons, les symptômes se renforcent : un bon 20 km/h de vent en continu. On commencera donc par des gonflages biplace ... En Bip Bip 18 ! Le vent baisse petit à petit, mais reste fort. On peut sortir les "grandes toiles", et malheureusement, Bernard rentre chez lui au moment où tout se calme suffisamment pour la Magnum. Partie remise au lendemain donc, en espérant un vent plus faible. Freddy, pilote ITV, part pour un petit vol au coucher du soleil, donc je serai privé : des petits comiques ont joué avec mon accélérateur et l'ont complètement grippé ! En attendant, nous passerons la soirée avec Freddy dans le "club house", bien plus chaud que la tente qui était prévue, merci pour ça !


Le réveil est dur mais il vaut le coup : un ciel très dégagé et un beau lever de soleil. Preuve que les conditions sont au rendez-vous : un ballon fait son apparition sur le gazon. Alors que je me prépare pour un petit vol solo de mise en jambe, et histoire de prouver que je vole assez bien pour assurer en biplace, Antoine leur donne un coup de main pour déplier l'enveloppe. Le Zanzo est un peu récalcitrant mais finit par démarrer et je ne reste en l'air que 5 minutes pour enchaîner. C'est donc parti pour le biplace : on remonte la roll bar, on sort la magnum, et en position. Une petite brise facilite beaucoup la tâche, et le second gonflage est le bon, voile bien au dessus, on commence notre course, et gazzz ! Tout se passe très bien, et après un petit tour, nous reposons afin de refaire un décollage. Le second est une véritable catastrophe : en me prenant dans les jambes du passager, je suis penché vers l'avant, et avec une baisse du vent, la voile me gratifie d'une belle abattée qui, en diminuant la portance, me laisse m'affaisser sur mes genoux bien peinés par la poussée du moteur. Misère : l'hélice est endommagée ! Immédiatement, grosse désillusion, l'hélice de secours avait été détruite la semaine précédente, le biplace serait-il donc à nouveau reporté ?


En attendant, c'est l'heure du repas : direction la ville la plus proche pour un casse-croûte. Au final, l'hélice n'est pas irrécupérable, nous passons donc également au Bricomarché pour faire le stock d'epoxy et de pâte à bois bicomposant. Nous retournons rapidement au terrain pour entamer les réparations, et à l'aide de fragments d'hélice récupérés sur le champ (et pas que de la mienne !), j'opère le patient comme dans un hôpital de cambrousse : elle sera vite renommée l'hélice "pâté de tête". Cette fois, on est à nouveau opérationnel, et pour de bon. Il y a foule sur le terrain, et il faudra attendre notre tour. Un premier décollage est avorté : le câble de mon accélérateur a sauté ! Quelques minutes plus tard, nous redécollons, et à l'aide du pompage au freins adéquate au moment du décollage, plus de soucis de course d'élan. Nous profitons un peu de ce vol, mérité, puis nous enchaînons sur un dernier décollage. Ce dernier sera objectivement parfait, dans les règles de l'art, idéal pour valider la qualification ! Pas d'atterrissage avant le coucher du soleil pour faire le plein d'air frais ... Malgré un incident qui aurait pu être problématique, nous repartons finalement un pilote breveté biplace et un aspirant convaincu pour passer le sien !









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